” Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau.” 2e Livre des Rois. chapitre 6 verset 5
Comme nous l’avons vu la semaine dernière, le fer de hache peut représenter de nombreuses choses :
Notre vie, notre corps. Nous savons que « Tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière. » Livre de l’Ecclésiaste 3 verset 20. Ainsi nos corps rejoindront-ils la poussière du sol. Mais nous savons aussi que Dieu a placé en nous le souffle de vie. Dieu prend même plaisir à nous remplir de Son esprit, quelle grâce !
Les talents que Dieu nous a donnés et dont Il nous demandera un jour le rendement : donnons-nous cent, mille ou rien pour un grain ? L’eau du Saint Esprit vient-elle faire le lien entre le manche que nous sommes et le fer du talent que le Maître nous a confié ? Sommes-nous sur le point de perdre ce talent ?
Les prochains que Dieu nous confie pour un temps : combien de ceux qui chantent avec nous le dimanche sont venus par notre témoignage quotidien et … combien sont partis à cause du jugement entendu dans nos rangs ? Pouvons-nous dire comme Christ : « Je n’ai perdu aucun de ceux que Tu m’avais confiés » ?
Combien de fois avons-nous au nom de la sagesse … ou égoïsme, trouvé un prétexte pour ne pas étendre notre main ? « J’ai eu faim dit Jésus, et vous ne m’avez pas donné à manger » …et quand nous entendons dire qu’ils sont partis ou morts, une petite voix ne résonne-t-elle pas ? « J’aurais dû », « J’allais le faire » …Les gouttes du sang de notre Seigneur perlant sur son front avant la Croix n’ont-elles donc aucun accès à notre cœur de pierre ?
Les enfants qu’Il place au creux de l’écrin que doit être notre foyer, pour que nous les accompagnions sur la route qui mène à l’éternité ; de l’autre côté de ce monde dont Jésus n’a pas demandé au Père de nous retirer, mais de nous préserver.
Sont-ils ces joyaux précieux, objets de toute notre attention, notre juste et douce sévérité, afin qu’ils poussent droits et qu’ils marchent selon La Parole, ou bien leur cédons-nous tout caprice pour le bonheur fugitif de se sentir acceptés d’eux ? Avons-nous arrosé leur vie de l’eau de nos prières et supplications aux genoux du Père afin que leur foi d’enfant ne défaille pas face au monde ? Sommes-nous aujourd’hui au seuil de la porte les attendant comme le père du fils prodigue, ayant foi en l’Amour de notre Père pour eux ?
« C’est bien vrai, Mr X, Mm Y sont tout à fait comme cela !! » Peut-être, et c’est leur problème. Souvenons-nous de cette question que le Seigneur nous pose : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » Évangile de Matthieu chapitre 7 verset 3 à 5.
Dans cette histoire de fer emprunté, Dieu ne veut pas parler « aux autres » mais à nous, à moi… à toi. Sommes-nous fatigués de porter nos prochains, nos enfants, de faire des efforts pour les aimer ? Sommes nous lassés de chercher à nous améliorer, lassés de vivre? Jésus a encore un mot pour nous : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » Évangile de Matthieu chapitre 11 verset 28.
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