Lorsque nous lisons le Livre de l’Exode, nous voyons les souffrances du peuple juif, réduit en esclavage en Égypte. Alors que Dieu a envoyé Moïse pour annoncer à Pharaon qu’il doit laisser partir libre le peuple d’Israël, la situation s’aggrave : les mauvais traitements et les violences augmentent, rendant la vie plus difficile pour les israélites.
Presque deux semaines avant que ne vienne leur délivrance, Dieu annonce à Moïse un changement étonnant : un changement de calendrier : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année » Exode 12 v2.
En effet le mois dans lequel ils entrent est le mois du « passage », signification du mot « Pâque » ; de la délivrance, de la vie nouvelle, du passage de l’esclavage à la liberté.
Dieu leur demande d’accomplir deux choses en cette nuit de Pâque : de marquer les portes de leurs maisons du sang d’un agneau, et d’en manger, -en famille : les enfants étant inclus-, la chair rôtie, à la hâte, mêlée d’herbes amères et de pain sans levain. Pendant deux semaines, ils vont obéir à la voix de Dieu, préparant avec fébrilité cette nuit particulière, n’ayant comme seul objectif que d’être trouvés prêts, cachés sous le sang du sacrifice d’obéissance demandé par Dieu, lorsque Ce dernier passerait. Dieu l’avait annoncé : venait le temps de l’accomplissement de Son jugement qui allait s’abattre sur les maisons sans marque du sang.
Cette nuit est celle de la marche vers la mer, cette mer que la main de Dieu va ouvrir pour laisser passer son peuple libéré ! Dieu ordonne à son peuple d’honorer la mémoire de cet épisode. Bien longtemps après, nous voyons Jésus lui-même évoquer la fête pascale : Luc 22 v15 « …j’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous ».
Cette dernière Pâque terrestre, Jésus le Fils obéissant du Père, va en commander les détails, de même que Dieu en donna les consignes à Moïse, comme nous le lisons en Luc 22 v 7 : « …et Jésus envoya Pierre et Jean en disant : Allez nous préparer la Pâque… »
Pendant ce dernier repas, Jésus, l’Agneau divin va vivre le symbole de Pâque, qu’Il laissera à ses disciples, annonçant qu’Il est lui-même la victime expiatoire dont le monde a besoin. « …j’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous avant de souffrir »
Christ devenant l’Agneau pascal, ouvre une ère nouvelle, celle du Salut par Grâce ! « Voici l’Agneau divin, qui ôte le péché du monde » Jean 1 v29, avait déclaré Jean-Baptiste en le voyant venir à lui.
Désormais, de même que Dieu avait annoncé aux israélites un calendrier nouveau, il est donné à tous ceux qui reçoivent le Salut, une nouvelle orientation de vie : en effet, notre vie n’a-t-elle pas pris un nouveau départ le jour où nous avons accepté que seul, le don parfait de Christ pouvait nous cacher à la colère de Dieu et nous rendre libre de l’esclavage du péché ?
Maintenant si nous avons reçu le Salut de Dieu, nous vivons chaque jour de notre vie, comme l’ont fait les enfants d’Israël, aspirant à être trouvés prêts, marqués du sceau de l’Agneau, jusqu’à ce que la mort, notre Pâque personnelle, nous ouvre un passage vers la Vie éternelle, ou jusqu’à Son retour, car Christ n’est pas resté prisonnier de la mort, mais il est Ressuscité !
Peut-être n’avez-vous pas encore vécu cette mise en liberté que Dieu vous promet pourtant ? Vous désirez en savoir plus ? Contactez- nous par notre formulaire contact, nous vous répondrons car le salut est aussi, pour vous !