Ps 100 : 2 Car l’Éternel est bon; sa bonté dure toujours, Et sa fidélité de génération en génération.
Servir littéralement signifie « être esclave », « être soumis, être asservi, être assujetti » à une autorité celle de Dieu. Ce terme nous le retrouvons de très nombreuses fois dans la Bible et entre autre dans cette parole de Josué 24/ 15 : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »
Servir l’Eternel, c’est une grâce, une faveur, qui compte tenu de ce que nous sommes, nos limites, nos blessures, nos incompréhensions, nos défauts, nos faiblesses et tout de même les qualités qui sont les nôtres est le témoignage que nous sommes aimés de Dieu. David et ensuite Salomon, tous les deux serviteurs de Dieu – l’un fut appelé à mener les guerres de l’Eternel et le second à construire le Temple – Tous les deux réalisèrent un moment donné dans leur vie que servir l’Eternel était une grâce (1 Chroniques 17/16 ; 2 Chroniques 2/ 6 (2-5))
Servir l’Eternel est une grâce, une faveur que Dieu fait à tous ceux qui répondent à son appel. Personne n’est exclu, il y a de la place pour tous. Nous pouvons non seulement remercier Dieu pour son salut, mais également pour la grâce qu’il nous fait d’être à son service.
C’est aussi un privilège, dans le sens ou nous sommes au service du Créateur, de l’Auteur d’un grand salut. Nous ne sommes pas sous l’autorité d’un être limité et incompétent. Quelqu’un a déclaré un jour « Être avec Dieu et le servir, c’est être du côté de la majorité ! »
Servir l’Eternel, c’est aussi un devoir. William BOOTH le fondateur de l’Armée du Salut avait pour devise : « Sauver pour Servir. » Il avait entièrement raison, car des siècles auparavant Paul dans l’épître à Tite écrivait ces paroles (2/ 11 – 14) « …Le Sauveur Jésus-Christ s’est donné lui-même pour nous, pour nous délivrer de tout mal et faire de nous un peuple purifié qui lui appartienne en propre et qui soit zélé pour faire des actions bonnes. »
Le contexte est celui du service. Servir l’Eternel c’est la réponse naturelle du cœur qui est touché par l’amour de Dieu. Je ne sais pas comment pour vous les choses se sont produites, mais je me souviens très bien que le jour où j’ai accepté que Christ en tant que sauveur de ma vie, une parole de la Bible le même jour, toucha mon cœur (Ecclésiaste 9/ 10) A partir de là, sans même parler de ministère pastorale, je ne pouvais pas imaginer que ma vie soit autrement qu’au service de ce Dieu qui bouleversa ma vie par son amour. Un cœur touché par l’amour de Dieu, est un cœur qui se met au service de Dieu.
Servir Dieu, c’est marcher sur les traces de Jésus, le serviteur de l’Eternel par excellence. C’est ainsi qu’Il est présenté dans Esaïe 42. Jésus dit oui à la volonté du Père (Héb. 9/ 9) : servir, c’est dire oui à la volonté de Dieu ! Jésus quitte le ciel, la gloire et se dépouille : servir, c’est vivre des abandons, des séparations parfois difficiles. Jésus a pris une forme de serviteur (Phil. 2/ 1 à 10) : Servir, c’est être serviteur !
Le verset se poursuit en mentionnant la disposition avec laquelle nous sommes appelés à servir : “Servez l’Eternel avec joie !” Nous pouvons voir notre joie dans le service s’effritée suite au surmenage dans le service.
Nous avons dans la Bible, un témoignage, celui d’Elie. Personnellement, je suis impressionné de l’activité qui a été la sienne. Mais a un moment, la joie du service n’y est plus, bien au contraire, il demande la mort. Elie, le puissant prophète de l’Eternel, n’est plus dans un service avec des transports de joie. Nous avons chacun pour notre part en mémoire des situations, des moments… où notre service n’est plus un service joyeux, mais empreint de tristesse, de découragement, de lassitude…
Peut-être que votre cœur alors que vous lisez ce feuillet à perdu la joie du service.
L’attitude qui est la nôtre bien souvent lorsque nous sommes comme David ou Elie, c’est la dévalorisation. Je suis bon à rien ! Auquel s’ajoute un sentiment d’inutilité : Je suis inutile, incapable !
Cet appel « Servez l’Eternel avec joie ! » est immédiatement suivi d’une invitation à entrer dans la présence de Dieu : “Entrez en sa présence…”
Cette parole intervient comme pour nous dire, la source de notre joie, elle est là en Dieu. Si vous avez perdu votre joie dans le service, alors entrez tout à nouveau dans la présence de votre Père, il saura réchauffer votre cœur de son amour et vous renouveler afin que la joie anime à nouveau votre cœur. N’oubliez pas, la joie, n’est pas dans le service en lui-même, mais en celui que nous servons.